En retrait
  • NOUVELLES
  • À PROPOS
  • CONTACTEZ-NOUS
  • NOUVELLES
  • À PROPOS
  • CONTACTEZ-NOUS
Picture

Trump encore et toujours

10/15/2021

0 Commentaires

 
Picture
Guy Gendron

Une année après l’élection présidentielle américaine qui a porté au pouvoir le démocrate Joe Biden, pas un jour ne passe sans que le nom de Donald Trump n’apparaisse en première page des plus grands journaux ou ne soit évoqué par les animateurs des émissions humoristiques de fin de soirée. 
 
Le nom de l’ancien président résonne - et vend! - toujours, y compris dans la presse généraliste. Quant aux médias électroniques de droite comme Fox News et son concurrent encore plus ouvertement militant, le réseau AON, on y présente du matin au soir un univers parallèle conforme aux dessins autocratiques de Donald Trump, un monde où il a été victime d’une fraude électorale massive perpétrée par une élite libérale corrompue.
 
Même privé de son porte-voix de prédilection, son compte Twitter étant toujours suspendu, Donald Trump continue à exercer une influence considérable sur la politique américaine, d’autant qu’il ne cesse de mousser sa candidature pour les présidentielles de 2024. 
 
Cette perspective lui permet de maintenir le contrôle des instances nationales et locales du Parti républicain, là où s’opère le choix des candidats aux élections de l’an prochain à la Chambre des représentants et au Sénat. 
 

Écraser les hérétiques
Tout élu ou aspirant osant reconnaître la légitimité de l’élection de Joe Biden s’attire les foudres de Trump et de ses sbires qui mobilisent une armée de fidèles, en ligne et sur le terrain, pour écraser les hérétiques. 
 
Le nouveau credo républicain exige une adhésion inconditionnelle à diverses théories du complot, au premier chef celle du vol de l’élection présidentielle de l’an dernier. Donald Trump ne peut pas avoir perdu. En fin visionnaire, le gouru l’avait d’ailleurs prédit des mois à l’avance : il ne pourrait être défait que par la fraude électorale.
 
Peu importe le résultat des nombreux recomptages menés, pour plusieurs, dans des États dirigés par des Gouverneurs républicains ou même par une firme privée d’allégeance conservatrice, qui ont tous confirmé la victoire de Joe Biden, et peu importent les dizaines de décisions des tribunaux, unanimes sur la légalité de l’élection, le grand mensonge perdure. Plus des trois-quarts des républicains ne croient tout simplement pas le résultat.
 

« Anonymous »
« Les républicains rationnels sont en train de perdre la guerre civile qui fait rage à l’intérieur de leur parti », déplore Myles Taylor, ancien chef de cabinet du Département de la sécurité intérieure dans l’administration de Donald Trump. 
 
Aussi connu comme « Anonymous », soit le nom coiffant l’essai critique de la gouvernance de Donald Trump publié en première page du New York Timesen 2018 - alors que Taylor faisait toujours partie du gouvernement -, ce républicain modéré appelle maintenant ses semblables à soutenir leurs adversaires, les démocrates.
 
Pour lui, il s’agit de la seule manière de protéger la démocratie américaine menacée aujourd’hui dans sa survie par un Parti républicain peuplé de radicaux.
 
Il n’est pas le seul à avoir l’impression d’assister à un « coup d’État au ralenti »: montée du populisme et des discours intolérants, érosion de la cohésion sociale, perte du simple respect commun pour les faits. 
 
On a vu ces symptômes gruger d’autres sociétés dans le passé. On en connait les conséquences possibles. L’insurrection du 6 janvier dernier au Capitole, visant à empêcher la certification des résultats de l’élection, aura-t-elle été un simple coup de semonce ?

0 Commentaires



Laisser une réponse.

    Lectures de juin 2022
    Pourquoi le Québec perd le contrôle
    Des ruines et des devises fortes
    OTAN : et deux de plus
    Chronique d'une famine annoncée
    La caricature du mois
    Ralentissement, recul, récession
    Histoires d'eau
    Le cas de QS
    L'immigration en question
    Camps de jour version 2022
    Le meilleur ennemi de l'homme
    Les marginaux du système électoral
    Deux encyclopédistes au piano
    Disparu au pied du Mur
    Polar & Société : Fouiller sous les apparencesTexte du bouton
    Lectures de mai 2022
    Que se passe-t-il au Kremlin ?
    L'information sous les bombes
    La caricature du mois
    Le mariage de la carpe et du lapin
    L'inflation dope les finances publiques
    La langue, un enjeu déterminant
    Crises, la vérité, toute la vérité ?
    Les droits de la droite
    Israël-Palestine : «Trop c'est trop ! »
    Dur, dur d'être journaliste en Grèce
    Regards sur la presse japonaise
    Une famille royale marquante
    L'hénaurme Mingus
    Lectures à demeure
    Polar & Société : Préjugés et préjudices
    Lectures d'avril 2022
    Crime contre l'humanité ou génocide
    La caricature du mois
    L'Ukraine, Poutine et l'Histoire
    France : cohabitation adorée
    La CAQ triomphante
    Logement, le cercle vicieux
    Sale temps pour le plastique ?
    Le renard et les hommes
    Le vendeur d'émotions
    Un pan inconnu de l'Histoire
    Cellar Live ou la force du jazz
    Écouter les morts avec les yeux
    Polar et société : Un voyage dans le temps
    Lectures de mars 2022
    Dans le brouillard de la guerre
    Le militaire de Poutine
    Les Ukrainiens ne sont pas des Russes
    La caricature du mois
    Le retour de jean Charest
    L'inflation s'installe à demeure
    L'Afghanistan, misère !
    Seules au monde, les Afghanes
    Les Lumières du Panjshir
    Signes, signes
    Taxer davantage les riches ?
    Covid, guerre et climat à deux dollars
    Zoothérapie : intervention ciblée
    «Truth social», ou la vérité selon Trump
    William Parker, enfin !
    Amérique indienne, un coeur qui bat
    Polar et société : En direct de la fosse aux lions
    LECTURES DE FÉVRIER 2022
    Quand l'histoire bégaie ...
    Les zigzags sur le front de l'Est
    La caricature du mois
    La Chine, médaille d'or économique
    Année électorale pas comme les autres
    Les étudiants anxieux et ... déterminés
    Guantánamo, « l'Alcatraz des Caraïbes »
    La machine à remonter le temps
    États-Unis: une démocratie attaquée
    La dépossession des disparus
    Qu'est Nathalie Bondil devenue ?
    Le pianiste qui venait du froid
    Polar et société: Être ou ne pas être un ... polar
    LECTURES DE JANVIER 2022
    R2D2 s’en va-t-en guerre
    Les États-Unis en déclin, vraiment ?
    Rock and or !
    La peau d'Horacio Arruda
    La caricature du mois
    Élections : éduquer, éduquer, éduquer
    Désinformation : qui doit faire la police ?
    Le français, 5e langue mondiale ? Hum ...
    Une loi pour la liberté académique
    Maître Harris n'est plus
    Ciel mon cerveau !
    Polar et société: L'insoutenable lourdeur de lourdeur de l'êtreE
    Émile Nelligan: « un rêveur qui passe »
    Lectures de Décembre 2021
    Du gain et des jeux
    À DEUX PAS DE LA LIGNE ROUGE
    RÉFUGIÉS : LE CYCLOPE MÉDIATIQUE
    LA CARICATURE DU MOIS
    PETITES NOUVELLES DE FRANCE
    L'ALBERTA ET LA ROUTE DES DINOSAURES
    CES LANGUES QUI REFUSENT DE MOURIR
    FRANCE: QU'AS-TU FAIT À TON DOUX PARLER ?
    MAIS OÙ SONT PASSÉES LES GLACES D'ANTAN?
    GOLF: L'ATOUT INDÉNIABLE DE LA COVID
    SUN RAY AUX GRAMMYS ...
    TONY, DITES-VOUS !
    POLAR ET SOCIÉTÉ : UN ÉQUILIBRE BIEN FLOU
    LECTURES DE NOVEMBRE 2021
    PANDORA PAPERS: LES VRAIS PARADIS
    VICTIMES COLLATÉRALES, VOUS DITES?
    MINORITAIRES ET NON VACCINÉS
    L'INDÉPENDANCE, UNE IDÉE DU PASSÉ?
    LE REFLUX DE L'INDÉPENDANTISME CATALAN
    FACEBOOK : CROIRE EN LA MÉTA-MORPHOSE?
    la caricature du mois
    L'ENJEU IRLANDAIS DU BREXIT
    ET VOICI, GB NEWS!
    L'AMOUR SUPRÊME, SELON COLtrane
    POLAR ET SOCIÉTÉ: TANT DE VIOLENCE!
    MARIE-ANASTASIE : PRÉSENCE DE L'ABSENCE
    LECTURES D'OCTOBRE 2021
    Amazon à l'assaut
    Covid-19 le "virus de la faim "
    Trump encore et toujours
    Municipales: le réseau cyclable en tête
    Alerte aux lanceurs
    Raoult, le populisme scientifique
    Afghanistan : le difficile mea culpa
    Hémon, Going My Way

𝕰𝖓 𝕽𝖊𝖙𝖗𝖆𝖎𝖙 

Loin de l’actualité brûlante, loin des pesanteurs du deadline, loin du brouhaha des salles de rédaction, 𝕰𝖓 𝕽𝖊𝖙𝖗𝖆𝖎𝖙  réunit des journalistes* nés au temps de l’imprimerie et ayant tout le recul nécessaire pour mieux analyser les complexités du monde d’ici et d’ailleurs.
La retraite des « travailleurs de l’information », peu importe les médias, permet de tourner le dos à l’emballement perpétuel et renouer ainsi avec les plaisirs de la lenteur.
Avec 𝕰𝖓 𝕽𝖊𝖙𝖗𝖆𝖎𝖙, l’actualité vous est disséquée une fois par mois sous forme d’opinions certes, mais toujours basées sur des faits.

Suivez-nous!

    Contactez-nous

Envoyer